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"Alors pour nous c’est un grand pas d’autonomie."

Témoignage poignant d'une maman bénéficiaire du BAP pour son enfant polyhandicapé à Bruxelles.

Pour nous l’obtention du BAP a été une grande surprise et un soulagement, car nous étions inquiets (et le sommes toujours) par rapport à ce qui deviendra notre enfant une fois l’école finie. Le manque de structure nous inquiète mais aussi notre propre manière de fonctionner, car après une journée d’école, nous comblions tous les nécessités de ce dernier.

Dès lors l’ouverture que nous avons perçue que pouvait offrir ce projet nous a soulagés. C’est ainsi que nous avons tout de suite envisagé des nouvelles perspectives, notamment, celles de voir notre quotidien s’alléger et la qualité de vie de notre enfant s’améliorer.

Une fois le subside obtenu, nous nous sommes engagés dans la réalité de chercher comment le mettre en pratique et mener à but nos objectifs. C’est-à-dire donner plus d’autonomie à notre fils et à nos vies, améliorer son quotidien, travailler la communication, l’ouverture vers l’extérieur sans ses parents et autres.

Ce fut alors un nouveau parcours du combattant. Vu la nouveauté du projet et la manque des références, ce fut la confrontation à la recherche des services qui nous conviennent, le questionnement autour des différents types de contrat mais aussi la réalité- qu’il est difficile de trouver quelqu’un pour quelques jours et heures par semaine.

A présent, nous avons trouver les services et les personnes qui nous semblent adéquates pour l’accompagnement de notre fils.

Un des premiers pas que nous avons du franchir a été l’acceptation que quelqu’un d’extérieur partage le quotidien de notre fils mais aussi notre quotidien en tant que famille. Actuellement, nous vivons dans l’apaisement ce phénomène qui change notre dynamique familiale. Ce qui nous semble important c’est de constater que notre fils peut faire des choses indépendamment de nous ses parents. Il a ses propres activités, enlevant de la sorte notre sentiment de culpabilité de ne pas être toujours disponibles pour lui.

Nous sentons notre fils bien épanoui dans ses activités. Il part heureux avec la personne qui l’accompagne, peut-être, que lui aussi se sent plus libre car malgré le fait qu’il ne sait pas parler, avec ses moyens de communication exprime son contentement. Alors pour nous c’est un grand pas d’autonomie.