À 47 ans, Ann, une Canadienne victime d'un AVC à 30 ans, retrouve enfin la parole grâce à une neuroprothèse révolutionnaire développée par des chercheurs des universités de Berkeley et San Francisco. Après 17 années de silence, elle peut désormais traduire ses pensées en paroles, grâce à un implant cérébral couplé à de l'intelligence artificielle.

Cette interface cerveau-ordinateur capte les intentions de Ann et les transforme instantanément en voix, semblable à la sienne, à partir de vidéos anciennes de son mariage. L'implant analyse les signaux neuronaux pour prédire et compléter des phrases. Ce processus a nécessité plusieurs mois d'entraînement, où Ann a appris à associer chaque pensée à une signature neuronale.

Grâce à cette amélioration, Ann peut désormais produire entre 47 et 91 mots par minute, une grande avancée par rapport aux 14 mots qu'elle parvenait à prononcer auparavant avec son ancien système de communication "lettre à lettre".

Bien que cette technologie soit encore expérimentale, elle pourrait être disponible d'ici 2030, offrant ainsi un espoir immense aux personnes atteintes de paralysie vocale.

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