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Habiter son corps autrement : handicap, neurodiversité et identité

Quand le corps change, se réinventer devient essentiel. L’article du Blog Hop’Toys invite à repenser le rapport au corps en situation de handicap ou de neuro-atypie : habiter autrement, vivre autrement, avec dignité et reconnaissance.

Topless Femme Debout Près Du Mur Blanc
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Clara Ngo © Pexels

Vivre avec un handicap ou une neurodiversité, c’est souvent faire l’expérience d’un « corps autrement » : un corps qui évolue, qui ressent, qui se déplace différemment, et qui impose de repenser les repères, les postures et les relations à soi-même et aux autres. Le blog Hop’Toys aborde cette réalité comme un processus d’habiter, de ré-habiter son corps dans un environnement souvent pensé pour des corps « standards ». (Voir la catégorie « neurodiversité » du blog) 

 Le concept de neurodiversité rappelle que chaque cerveau fonctionne différemment : certains profils présentent des déplacements sensoriels, des postures inhabituelles, des rythmes à réajuster. Le corps devient alors un espace de communication, de signal, de fragilité et de force. Le blog montre combien l’environnement – mobilier, bruit, lumière, assise, rythme – joue sur la qualité de vie. 

 

Habiter son corps autrement, c’est aussi :

  • accepter des ajustements (équipements, aides, aménagements) sans que cela devienne stigmatisant,

  • revaloriser le corps comme vecteur d’attachement, d’émotion, de présence et non seulement comme corps « à corriger ».

    Lorsque le blog évoque l’activité chez les enfants en polyhandicap, il rappelle :

«Le corps est une fenêtre sur le monde extérieur, il est aussi un vecteur d’émotions et un moyen d’expression.» 
Ce propos vise aussi l’adulte ou la personne neuro-atypique : l’expression corporelle, la posture, la façon d’être au monde comptent.

Habiter son corps autrement nécessite que nos espaces – classe, lieu de travail, domicile, loisirs – soient pensés « avec » et non seulement « pour ». Le blog propose des pistes : calmer la surcharge sensorielle, aménager des coins qui répondent aux besoins, utiliser des supports sensoriels, repenser la mobilité, accepter des gestes ou des temps différents. 

Pour les structures impliquées dans l’inclusion (comme l’ASBL Autonomia), cela pose plusieurs défis concrets : 

  • Sensibiliser aux besoins corporels divers et invisibles.

  • Adapter les mobiliers, les modalités de présence, les rythmes.

  • Accompagner les aidants, les proches et les professionnels à comprendre que « corps autrement » ne veut pas dire « moins », mais simplement « différent ».

  • Valoriser les pratiques d’expression corporelle, de mouvement, de repos comme partie intégrante de l’autonomie et de la dignité.

Habiter son corps autrement est un appel à repenser notre rapport à nos corps, à nos différences et à nos environnements. Le blog Hop’Toys ouvre cette réflexion, installe le dialogue, propose des ressources. Il rappelle que l’inclusion n’est pas uniquement d’installer des rampes ou des aides techniques : c’est aussi permettre que chaque corps trouve sa place, que chaque geste soit compris, que chaque personne puisse dire : « Je vis ici, avec mon corps, à ma mesure. »

 

Sources : 

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