Handicap, sexualité, parentalité : des droits encore trop limités
Malgré les avancées législatives, les personnes en situation de handicap restent largement exclues de leur droit à une vie affective, sexuelle et parentale épanouie

Nataliya Vaitkevich © Pexels
Être parent, aimer, avoir une vie intime : des droits fondamentaux. Pourtant, pour de nombreuses personnes en situation de handicap, ces droits sont encore inaccessibles. Dans un rapport publié en mai 2025, l'Académie nationale de médecine alerte sur les freins persistants : regard médical négatif, manque de professionnels formés, établissements inadaptés et accès limité à l’information.
Chaque année, 2 000 à 3 000 personnes en situation de handicap envisagent une grossesse. Trop souvent, elles sont découragées par des soignants mal informés ou non préparés à les accompagner.
L’Académie appelle à former les professionnels de santé, à anticiper dès l’adolescence les besoins liés à la sexualité et à mettre en place une véritable éducation affective et sexuelle en établissement. Elle soutient également des dispositifs innovants comme Handigynéco ou Intimagir, qui répondent concrètement aux besoins des personnes concernées.
La parentalité ne doit pas rester un privilège réservé aux valides, mais un droit pour tous.
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