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Numerus clausus - une étudiante discriminée à cause de sa dyslexie

A l'université de Berne, une étudiante dyslexique s'est vue refuser du temps supplémentaire lors de l'examen numerus clausus. L'absence d'humanité a été constatée et Inclusion Handicap décide de passer devant le Tribunal fédéral concernant cette décision.

Auditoire d'université

L'étudiante souhaitant faire des études de médecine vétérinaire à l'Université de Berne. Pour le passage de l'examen du numerus clausus, elle a demandé à bénéficier de temps supplémentaire, en raison de sa dyslexie. Ce temps supplémentaire lui a été refusé par l'Université et le Tribunal adminitratif de Berne a rejeté le recours à la majorité. Il a été considéré que ce temps supplémentaire "constituerait un avantage par rapport aux autres candidat(e)s". La comparabilité des résultats de l'examen serait remis en question par l'accord de temps supplémentaire.

Inclusion Handicap a réagi et un recours a été déposé au Tribubal fédéral le 19 mai 2023.

Traitement de faveur ?

L'égalité de traitement n'est pas considérée comme un traitement de faveur. La Suisse s'est engagée, en acceptant la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapée, à ce que les personnes en situation de handicap aient un accès aux formations universitaires et à de l'apprentissage sur le même pied d'égalité que les personnes n'ayant pas un handicap.

Le droit d'une compensation des désavantages lors des examen est également compris.

Le supplément de temps lors des examen est une mesure reconnue

L’Université de Berne accorde du temps supplémentaire lors des examens “traditionnels”. Le Tribunal fédéral a reconnu plusieurs fois que du temps supplémentaire lors d’un examen était une mesure envisageable de compensation des désavantages. Alors pourquoi n’y en a-t-il pas lors de l’examen d’admission ? La Grande-Bretagne ou les Etats-Unis accordent des suppléments de temps lors d’examen de ce type.