Perdre pour gagner ???
Handicap face à l'emploi ou emploi face à l'handicap? that is the question
Handicap face à l'emploi ou emploi face à l'handicap? that is the question ...
Etre handicapé et travailler semble pour beaucoup de gens deux choses totalement incompatibles. Pourtant, il suffit parfois d'un petit coup de pouce et de quelques aménagements pour qu'une personne handicapée puisse, elle aussi, développer ses compétences dans le cadre d'une activité professionnelle et arriver ainsi à une parfaite intégration. Le Fonds Communautaire pour l'Intégration Sociale et Professionnelle des Personnes Handicapées (F.C.I.S.P.P.H.) essaie par diverses interventions d'encourager les personnes handicapées à trouver un emploi et parallèlement d'inciter les employeurs à les engager.
Ce Fonds peut entre autres :
* participer momentanément au paiement de la rémunération d'un travailleur handicapé lorsque, du fait de son handicap, celui-ci ne peut atteindre un niveau de rendement normal;
* prendre en charge le coût de certains aménagements, appareillages, ou autres matériels de travail indispensables à son maintien en service;
* intervenir dans le surcoût de ses frais de déplacement (ex: un transport individuel au lieu des transports en commun).
Toutes ces mesures sont attrayantes mais elles ne rendent pas le marché de l'emploi plus ouvert ou plus sécurisant. Perdre ses allocations pour un emploi est un risque que la plupart des personnes handicapées hésitent à prendre ! Mais qu'en est-il des allocations aux personnes handicapées... ? Certains changements sont sur le point d'être adoptés en cette matière. D'une part, il est prévu que, lors d'une mise au travail, on ne procède plus d'office à la révision du droit aux allocations durant au moins une période de 6 mois. Cela évite ainsi, en cas d'échec, la lourde machinerie administrative pour recouvrer les allocations. D'autre part, il existe la possibilité de cumuler des revenus professionnels avec l'allocation d'intégration. Le plafond de ces revenus est fixé depuis 1987 à 300.000 FB par an et devrait d'ici peu être porté à 484.080 FB par an. Intéressant, certes... surtout si on fait le calcul des frais qu'une personne peut avoir pour pallier son handicap (infirmière, aides techniques, aides ménagères, soins divers); un salaire n'est souvent pas suffisant. D'ailleurs, par principe l'allocation d'intégration devrait être un droit acquis pour toute personne handicapée nécessitant l'aide d'un tiers dans ses actes de la vie journalière ! En conclusion : l'idéal vers lequel il faut tendre est : à compétences égales, une personne handicapée doit avoir les mêmes chances qu'une autre d'accéder à un emploi et d'avoir une vie la plus normale possible.
IDEALISME ou UTOPIE ! A vous de juger !
M. GOOSKENS
Etre handicapé et travailler semble pour beaucoup de gens deux choses totalement incompatibles. Pourtant, il suffit parfois d'un petit coup de pouce et de quelques aménagements pour qu'une personne handicapée puisse, elle aussi, développer ses compétences dans le cadre d'une activité professionnelle et arriver ainsi à une parfaite intégration. Le Fonds Communautaire pour l'Intégration Sociale et Professionnelle des Personnes Handicapées (F.C.I.S.P.P.H.) essaie par diverses interventions d'encourager les personnes handicapées à trouver un emploi et parallèlement d'inciter les employeurs à les engager.
Ce Fonds peut entre autres :
* participer momentanément au paiement de la rémunération d'un travailleur handicapé lorsque, du fait de son handicap, celui-ci ne peut atteindre un niveau de rendement normal;
* prendre en charge le coût de certains aménagements, appareillages, ou autres matériels de travail indispensables à son maintien en service;
* intervenir dans le surcoût de ses frais de déplacement (ex: un transport individuel au lieu des transports en commun).
Toutes ces mesures sont attrayantes mais elles ne rendent pas le marché de l'emploi plus ouvert ou plus sécurisant. Perdre ses allocations pour un emploi est un risque que la plupart des personnes handicapées hésitent à prendre ! Mais qu'en est-il des allocations aux personnes handicapées... ? Certains changements sont sur le point d'être adoptés en cette matière. D'une part, il est prévu que, lors d'une mise au travail, on ne procède plus d'office à la révision du droit aux allocations durant au moins une période de 6 mois. Cela évite ainsi, en cas d'échec, la lourde machinerie administrative pour recouvrer les allocations. D'autre part, il existe la possibilité de cumuler des revenus professionnels avec l'allocation d'intégration. Le plafond de ces revenus est fixé depuis 1987 à 300.000 FB par an et devrait d'ici peu être porté à 484.080 FB par an. Intéressant, certes... surtout si on fait le calcul des frais qu'une personne peut avoir pour pallier son handicap (infirmière, aides techniques, aides ménagères, soins divers); un salaire n'est souvent pas suffisant. D'ailleurs, par principe l'allocation d'intégration devrait être un droit acquis pour toute personne handicapée nécessitant l'aide d'un tiers dans ses actes de la vie journalière ! En conclusion : l'idéal vers lequel il faut tendre est : à compétences égales, une personne handicapée doit avoir les mêmes chances qu'une autre d'accéder à un emploi et d'avoir une vie la plus normale possible.
IDEALISME ou UTOPIE ! A vous de juger !
M. GOOSKENS