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Plan d'action contre les violences faites aux femmes handicapées

16% des femmes handicapées déclarent avoir été victimes de viols, d'après une étude de l'Ifop publiée en novembre 2022. Des chiffres quelque peu préoccupants.

Femme en chaise roulante de dos
Face à la résurgence des violences sexuelles sur les femmes handicapées, le gouvernement a proposé, début mars, un plan d'action. 
Les femmes souffrant de handicap sont plus vulnérables face à ce type de violences, au vu des difficultés à communiquer, l'isolement, la dépendance à l'entourage, etc.

Les premières solutions proposées

Dans la première série de solutions proposées, la création d'outils de signalements adaptés seront remis aux personnes handicapées lors de leur entrée dans une institution médico-sociale. Un accès facilité aux soins gynécologiques sera également proposé.
Geneviève Darrieussecq, ministre chargée des Personnes handicapées, souhaite "une formation des policiers et gendarmes, dans l'Education nationale et dans le secteur médico-social pour détecter les signaux faibles" afin que les témoignages des personnes qui ne sont pas capables de s'exprimer puissent être reccueillis.

Des discriminations lors de la prise en charge

Chez Droit Pluriel, des dérives ont été repérées sur le terrain comme des réactions inapropriées de certains policiers qui ne veulent pas auditionner la victime car elle est handicapée, ou des personnes sourdes qui doivent mimer leur viol. 
Une demande est alors exigée de la part des associations et professionels : celle que les forces de l'ordre soient formés au handicap et dotés d'outils de communication adaptés.