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Quand l’art combat la marginalisation au Congo

En République démocratique du Congo, un artiste collabore avec des enfants aveugles ou malvoyants et leur propose des activités artistiques ; une piste d’inclusion concrète face à leur marginalisation.

Photos gratuites de afrique, agriculture, ambiance saisonnière
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Safari Consoler © Pexels

Dans un pays marqué par de profondes inégalités, l’initiative d’un artiste potier en République démocratique du Congo  invite à repenser la place des personnes en situation de handicap dans la société.

Il met en œuvre, aux côtés d’enfants aveugles ou mal voyants, des ateliers artistiques tels que du modelage ou de la création, pour montrer que ces enfants ne sont pas condamnés au silence ou à la marginalisation mais disposent de capacités et de talents à valoriser. Selon France 24, ce défi prend tout son sens dans un contexte où l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux arts pour les personnes handicapées reste très faible.

Au-delà de l’atelier, ce mouvement artistique agit comme un catalyseur social : il sensibilise les familles, les communautés et les institutions à changer de regard. Il montre que l’art devient un moyen d’expression et de reconnaissance, plutôt qu’un simple loisir. Dans un pays où trop souvent l’inaccessibilité prévaut, que ce soit l’école non équipée, les bâtiments sans rampe ou les transports inadaptés, cette approche offre une nouvelle voie.

Les avancées législatives existent (la RDC a ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées), mais l’application reste lacunaire.

L’art vient ici comme un levier complémentaire : en offrant aux enfants handicapés un espace de création, en suscitant l’échange dans les communautés et en renforçant leur visibilité. À Uvira, dans la province du Sud-Kivu, des groupes culturels ont d’ailleurs été sensibilisés à inclure des enfants et jeunes handicapés dans leurs activités artistiques et religieuses.

Ainsi, cette initiative ne se limite pas à un atelier ponctuel mais s’inscrit dans un mouvement plus large vers l’inclusion et l’autonomisation : elle invite à une société où chacun a sa place, quel que soit son corps ou son regard. Le chemin reste long, mais le message est fort : l’art peut être un vecteur de dignité, de reconnaissance et de participation pleine à la vie collective.

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