La méthode FALC s’adresse d’abord aux personnes en situation de handicap intellectuel mais bénéficie en réalité à un public beaucoup plus large (personnes âgées, dyslexiques, allophones…). (FALC - Facile à Lire et à Comprendre)

Elle repose sur des règles claires : phrases courtes, vocabulaire simple, mise en page adaptée, pictogrammes… (cnce.fr)

Dans ce contexte, l’arrivée de l’IA marque un tournant. Le projet Cap’FALC développé par Unapei (et ses partenaires) intègre un algorithme d’intelligence artificielle qui suggère des simplifications de phrases, repère des mots complexes et aide à la transcription vers le FALC. (FALC - Facile à Lire et à Comprendre)

Parmi les faits marquants :

• L’IA a été conçue conjointement avec des ateliers de transcription partant de personnes en situation de handicap, pour respecter les usages réels. (FALC - Facile à Lire et à Comprendre)

• Le numérique permet d’augmenter la production de documents accessibles, un enjeu majeur notamment en période de crise. (Handicap.fr)

• Tout n’est pas encore parfait : l’outil reste “à disposition du réseau Unapei” et nécessite une implication humaine pour garantir qualité et sens du contenu. (Unapei)

Quels sont les enjeux ?

1. Démultiplier l’accessibilité : en rendant plus rapide/pas trop coûteux la création de versions FALC, on favorise l’accès à l’information pour davantage de personnes.

2. Autonomie et citoyenneté : des documents plus compréhensibles permettent à chacun de prendre part à la société, de faire des choix, de s’informer. (FALC - Facile à Lire et à Comprendre)

3. Veiller à l’éthique de l’IA : l’IA ne remplace pas l’humain — particulièrement dans un domaine aussi sensible que la simplification du langage — mais elle l’assiste.

4. Former et sensibiliser : les organisations ont encore besoin de former des transcripteurs, de valider médicalement la lisibilité, et d’élargir les usages de FALC au-delà des handicaps. (Falc.be)

Défis à relever :

• Assurer une compatibilité entre l’IA et les règles strictes du FALC, qui exige clarté, simplicité, et test avec des publics concernés.

• Éviter que la technologie n’augmente la distance entre l’usager et l’information : l’outil doit rester un soutien et non un substitut.

• Accroître le nombre d’acteurs formés et de documents produits pour répondre aux besoins diversifiés dans un contexte d’inclusion.

• Garantir la qualité d’accessibilité numérique (ex : conformité aux normes RGAA) en complément des versions simplifiées. (FALC - Facile à Lire et à Comprendre)

Conclusion :
L’alliance entre IA et FALC montre comment technologie et mission sociale peuvent se croiser pour promouvoir l’inclusion. Non comme simple innovation technologique, mais comme levier de dignité, d’autonomie et d’égalité. Le chemin reste long, mais les premiers pas sont concrets : plus d’information vraie, pour chacun, dans un langage accessible.

Sources :

• FALC – Qu’est-ce que le FALC ? : https://falc.unapei.org/quest-ce-que-le-falc/pourquoi-faire-du-falc/

• FALC et IA via Cap’FALC : https://falc.unapei.org/linnovation-capfalc/

• Cap’FALC : outil numérique au service de l’accessibilité : https://www.unapei.org/article/capfalc-loutil-numerique-au-service-de-laccessibilite-se-deploie/

• FALC : service FALC.be : https://www.falc.be/

• Intelligence artificielle : Définitions & enjeux : https://www.ufapec.be/files/files/outils_brochures/publication-resses/2025-CSEM-Reperes-IA.pdf

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