changer le regard sur les maladies psychiques

Lors de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2024, Michel Barnier a réaffirmé la volonté du gouvernement de faire de la santé mentale une priorité en 2025. Ce plan vise principalement à déstigmatiser les maladies psychiques grâce à des campagnes de sensibilisation d’envergure nationale. « Nous devons traiter la santé mentale avec autant d’ambition que les grandes causes passées comme le handicap ou le cancer », a déclaré le Premier ministre.

Cet effort pour modifier les perceptions et combattre les préjugés s’inscrit dans une démarche plus globale de sensibilisation, impliquant divers acteurs du domaine de la santé et de la société civile.

prévenir et repérer les troubles dès le départ

Un des piliers du programme repose sur la prévention et le repérage précoce. Michel Barnier a souligné l’importance de former largement aux premiers secours en santé mentale, afin d’identifier rapidement les troubles et d’offrir une prise en charge adaptée.

Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les filières de psychiatrie de proximité, en collaboration avec les services d’accès aux soins et les associations. Ces dispositifs permettront d’orienter efficacement les patients tout en assurant un suivi continu.

coordonner les acteurs locaux pour un impact accru

Pour optimiser les parcours de soins, le gouvernement souhaite généraliser les contrats locaux de santé mentale. Ces outils de coordination territoriale visent à fédérer les différents acteurs, tels que les professionnels de santé, les collectivités et les associations, autour d’un objectif commun : mieux accompagner les personnes touchées par des troubles psychiques.

Cette approche collaborative, axée sur le décloisonnement et la mise en réseau des ressources, est jugée essentielle pour offrir des services adaptés aux besoins locaux.

recherche et nouvelles technologies au cœur des avancées

Michel Barnier a également annoncé un appel à projets doté de 10 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030. Cet investissement vise à développer des technologies innovantes, comme la télésurveillance à domicile ou des équipements connectés, pour améliorer le suivi des patients. Ces avancées répondent à un enjeu crucial : en France, une personne sur cinq est concernée par les troubles de santé mentale.

accompagner les jeunes grâce aux maisons des adolescents

Autre mesure phare : doubler d’ici 2028 le nombre de maisons des adolescents en France, qui sont actuellement au nombre de 125. Ces structures, financées par les Agences régionales de santé et les collectivités, offrent un soutien multidisciplinaire aux jeunes en difficulté et à leurs familles. Proposer une écoute spécialisée, un accompagnement rapide et une orientation vers des soins adaptés figure parmi les objectifs prioritaires.

informations pratiques

La santé mentale sera mise en avant toute l’année 2025 avec des événements comme des conférences, des ateliers et des campagnes nationales. Les premières initiatives débuteront dès janvier, et une grande journée nationale dédiée à la santé mentale aura lieu le 10 octobre 2025 dans tout le pays.

La santé mentale devient une priorité essentielle pour la France en 2025. En s’appuyant sur la prévention, la recherche et la coordination des acteurs, le gouvernement entend répondre aux besoins des personnes concernées, tout en sensibilisant la population à ces enjeux cruciaux.

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