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Titres-services : lutter contre la précarité

Minimum 19h/semaine par entreprise, 9 heures de formation, protection des travailleur.euses en cas de harcèlement de la part des utilisateurs, des conventions type...

Après réception de l’avis du Conseil d’Etat et à l’initiative de la Vice-Présidente, Ministre de l’Emploi et des Droits des femmes, Christie Morreale, l’avant-projet de décret qui vise à encadrer davantage l’activité du secteur des titres-services et à améliorer l’emploi des travailleur.euse.s vient d’être définitivement approuvé par le Gouvernement.

C’est une très bonne nouvelle pour l’emploi et en particulier celui des femmes ! Les quelques 50.000 travailleur·euse·s des titres-services, secteur d’activités représenté à 98% par des femmes, vont bientôt voir leurs conditions de travail s’améliorer : pensions, indemnités liées aux périodes de maladie, accès aux formations, sécurité sur le lieu de travail...seront ainsi renforcés via ce nouveau texte qui sera bientôt d’application”, se réjouit Christie Morreale.

Ce décret, qui devrait rentrer en vigueur début 2022, prévoit en outre des contrats d’une durée moyenne de minimum 19h/semaine par entreprise pour lutter contre la précarité et offrir de meilleures perspectives d’organisation du temps de travail, un minimum de 9 heures de formation par an par travailleur.euse, une meilleure protection des travailleur.euses en cas de harcèlement de la part des utilisateurs, des conventions types pour définir les rôles de chacun – clients et entreprises par l’intermédiaire des travailleur·euse·s, une gestion optimalisée des subsides publics...

Pour rappel, en 2019, plus de 32 millions de chèques titres-services ont été achetés par plus de 300.000 personnes en Wallonie. Une expérience pilote de formation gratuite pour obtenir son permis de conduire vient également de démarrer pour 186 personnes qui travaillent dans le secteur des titres-services.