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Une proposition de loi pour réduire la précarité des AESH adoptée

Cette proposition de loi est une première étape pour aider les AESH. Cependant, ces mesures restent insuffisantes par rapport aux besoins réels.


les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) sont essentiels pour les milliers d'enfants en France. Ceux-ci aident les élèves à se sentir inclus dans notre société. Ces travailleurs comme beaucoup d'autres se sentent épuisés et sont en situation de précarité. Ces accompagnateurs ont pu expliquer au Sénat la situation difficile dans laquelle ils sont « Sous-payés » et avec une « condition de travail déshumanisé ». 

Ces sentiments ont été en partie entendus par le Parlement car ce 8 décembre, une proposition de loi a été faite dans l'objectif de rendre leur condition de travail plus agréable. 80% de ces accompagnants sont actuellement en CDD avec comme salaire 850 euros net par mois. Ils sont alors sous le seuil de la pauvreté. De plus, des changements d'affectation et les horaires changent fréquemment. Le sénat s'intéresse aussi à la situation des assistants d'éducations qui subissent une situation similaire.


Une aide à obtenir un CDI

 

En septembre 2022, environ 132 000 AESH travaillaient alors que près de 430 000 enfants sont en situation de handicap. L'Assemblée nationale a déjà commencé la lecture de la proposition de loi déposée par Michèle Victory. Cette proposition demande de stabiliser les conditions de travail en permettant le recrutement en CDI après avoir effectué un CDD. Quant aux AED, ils pourront avoir accès à un CDI après deux CDD (soit 6 ans).


Un premier pas pour le Sénat


Les sénateurs souhaitent à partir de maintenant une "réforme structurelle" pour les AESH dans le cadre du plan d'action "Acte II de l'école inclusive". Ce plan veut mettre en avant les élèves en situation de handicap ainsi que leurs accompagnants.
Une part non négligeable reste encore non accompagnée alors que la demande d'aide augmente sans cesse.

Ce texte est la première étape pour revaloriser le métier d'AESH et d'AED mais cela n'est pas encore suffisant, a résumé Annick Billon

 

Un accent à mettre sur la formation des AESH


La Chambre haute veut aussi mettre en évidence la formation des AESH. Certains sont obligés de s'autoformer et cela est une entrave pour permettre une facilité à recevoir un CDI. Pour rendre ce processus plus simple, il faudrait créer une formation solide.