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Accords du Non Marchand en faveur des Services d'Accompagnement et d'Aide Précoce et des AVJ.

Action de la FISSAAJ en UFFIPRAH

Samedi 25 octobre 2003.

Si, globalement, l'application des accords du non marchand se déroule bien dans le secteur de l'accueil et de l'hébergement de l'AWIPH (rappelons que c'est principalement grâce à deux collègues qui s'étaient investis sans compter à l'époque), ce n'est pas le cas dans trois « petits » secteurs.

En effet, les Services d'Accompagnement (SAC), les Services d'Aide Précoce (SAP) et les services d'Aide à la Vie Journalière (AVJ) éprouvent d'énormes difficultés pour financer l'impact de l'harmonisation. A titre d'exemple, les AVJ ont un déficit moyen de 12 400€ par service en 2003 (avec déjà des difficultés importantes en 2002) pour une suvention anuelle d'environ 250 000€.

La FISSAAJ a donc proposé de solutionner en priorité les problèmes de ces petits services.

En accord avec l'UFFIPRAH, nous avons fait la proposition originale de « solidariser » le mécanisme de financement des accords du non marchand en ne distinguant plus les sommes affectées distinctement à l'accueil et l'hébergement, aux SAC, aux SAP et aux AVJ. Cette proposition fondée sur la solidarité aura un impact probable sur la dernière année pour le secteur de l'accueil et de l'hébergement. En effet, le coût supplémentaire (minime à l'échelle du montant des accords) nécessaire pour mieux financer les SAC, SAP et AVJ réduira le montant disponible pour l'accueil et l'hébergement qui rattrappera donc un peu moins l'écart entre les barêmes initiaux de la 319 et de la 305. C'est donc là que devrait jouer la solidarité.

Pour être concret, en 2003, il manquerait 227 000€ pour les SAC et 62 000€ pour les SAP. Pour les AVJ, l'estimation est de 12 400€ x 8 soit 99 200 €. Ce total d'environ 400 000 € (16 millions de FB) ne représente qu'1 faible pourcentage du montant total des accords (1.9 milliard FB). L'effort de solidarité semble donc acceptable.

Les partenaires sociaux ont confirmé leur accord sur notre proposition.

Le Cabinet et l'AWIPH marquent également leur accord et travaillent actuellement sur les modalités techniques pour concrétiser cette solidarisation dés 2003 et en 2004.

S'il faut encore attendre quelques semaines les résultats concrets et trangibles, nous pouvons déjà nous réjouir de l'accueil favorable de l'ensemble des partenaires à cette proposition qui vise à soulager des petits services d'une situation qui risquerait de les rendre exsangues.

Ch. ROBERT
Coordinateur sectoriel AWIPH.

Source http://www.fissaaj.be/Awiph/index.htm