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En 2002, 12.000 personnes ont reçu une aide pour les accompagner à mourir chez elles

Le nombre de personnes qui ont demandé et reçu un forfait palliatif a augmenté pour passer de 8.000 en 2000 à 12.000 en 2002. Le forfait palliatif permet de mourir chez soi et s’élève à 483 euros, soit 19.500 BEF.

Il vient s’ajouter à ce qui est remboursé via la procédure " ordinaire " et sert à intervenir pour des frais spécifiques pour des médicaments, des soins et des aides.

Le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke a divulgué les chiffres dans un discours à l’occasion des 5 ans du centre de jour palliatif TOPAZ, qui se trouve sous la houlette du professeur Distelmans. Ils sont le résultat du plan palliatif qui a été lancé par les ministres Vandenbroucke et Aelvoet en 2000 et qui est à présent mis en œuvre presque intégralement.

Un autre résultat : à ce jour, il y a neuf centres de jour reconnus par l’INAMI. Les centres de jour sont importants parce qu’ils offrent, en cas d’absence de soins de la part des membres de la famille, une alternative aux soins à domicile. Les neufs centres sont répandus sur l’ensemble du pays (Bruges, Bruxelles, Tournai, Lier, Liège, Ostende, Namur, Wilrijk et Wemmel). Le budget qui est affecté à ces centres s’élève à 1,239 millions d’euros.

Outre le forfait palliatif et les centres de jour, de nombreuses initiatives ont encore été prises par le ministre Vandenbroucke afin de développer les soins palliatifs. Il a renforcé entre autres les équipes multidisciplinaires qui se chargent des soins à domicile, il a soutenu la mission palliative des hôpitaux et des maisons de repos, il a supprimé le ticket modérateur pour les visites d’un médecin généraliste,…

Prochainement, une évaluation approfondie du plan palliatif pourra avoir lieu sur la base de chiffres. En effet, le ministre Vandenbroucke a appelé tout le monde sur le terrain à prendre part à cette évaluation. Il a créé un forum à cette fin, appelé Cellule d’Evaluation Soins palliatifs. Frank Vandenbroucke déclare à ce propos : " Le fait que les soins palliatifs dans notre pays sont encore en plein développements nous offre la possibilité de corriger la politique où c’est nécessaire, et même de façon radicale, ou de continuer à la mettre au point.

Le ministre a félicité le professeur Distelmans et son équipe pour leur dévouement et les a remerciés pour leur contribution concrète à la mise sur pied du centre de jour TOPAZ : " Le centre de jour palliatif TOPAZ fut le premier dans notre pays et a été un exemple source d’inspiration. Ce qui a été lancé à l’époque est actuellement en train d’évoluer vers un projet passionnant au sein de nos soins de santé. "