Greet van Gool casse les tabous autour de la sexualité des femmes handicapées
" La sexualité et les handicaps, ce sont deux tabous dans notre société. Une journée d’étude a voulu combiner les deux et faire qu’on puisse en parler librement. "
C’était le message de la Commissaire du gouvernement à la Sécurité sociale Greet van Gool, le 24 février 2003, lors de la journée d’étude " Vie affective et sexualité des femmes handicapées ". Outre la Commissaire du gouvernement Greet van Gool, notamment la ministre de l’Egalité des Chances, Laurette Onkelinx, l’europarlementaire (sp.a) Anne Van Lancker, l’europarlementaire (PS) Olga Zrihen ont échangé aujourd’hui des points de vue sur ce thème complexe.
Dans cette société, il faut que tout le monde ait les mêmes chances, pense Greet van Gool. Il faut donc que la société soit ouverte aux personnes handicapées, également en matière de sexualité. Encore trop souvent, on oublie que les personnes handicapées ont aussi une vie affective et une sexualité. Ainsi, par exemple, dans les institutions, on a encore souvent trop peu de respect pour cet aspect de leur vie. Dans les écoles aussi, par exemple, il y a un grand manque d’informations et de formation à ce propos. Il faut que les choses changent. Les personnes handicapées doivent avoir droit à une éducation sexuelle et avoir une liberté de choix en ce qui concerne la contraception, la maternité et la stérilisation. La première étape est de faire de ce thème, qui éveille pour les personnes handicapées mêmes souvent encore de la honte, un sujet dont on puisse parler librement.
Greet van Gool a aussi mis l’accent sur la violence et les femmes handicapées. Le danger d’exploitation sexuelle chez les personnes handicapées est au moins 150% plus élevé que chez les personnes sans handicap du même sexe et d’un âge similaire. " C’est une constatation qui doit nous faire réagir. Aujourd’hui, j’ai entendu l’histoire d’une femme en chaise roulante qui était maltraitée par son mari. Elle s’est adressée à un centre pour femmes battues où elle a été rejetée car il n’était pas accessible aux utilisateurs de chaises roulantes. La seule option qu’elle avait encore était de retourner frapper à la porte de son mari. "
De tels exemples poignants ont abondé durant cette journée d’étude. Greet van Gool promet d’élaborer au cours des prochaines semaines des options concrètes de politique basées sur les conclusions d’aujourd’hui. Une option de politique certaine est de développer une étude sur les thèmes tels que la vie affective, la sexualité, les abus, la prévention de maladies sexuellement transmissibles chez les personnes handicapées. En effet, il n’existe que peu d’informations à ce sujet. Conjointement avec Laurette Onkelinx, Greet van Gool discutera de l’opportunité d’une telle étude et espère qu’elle pourra commencer avant la fin de la législature.
Dans cette société, il faut que tout le monde ait les mêmes chances, pense Greet van Gool. Il faut donc que la société soit ouverte aux personnes handicapées, également en matière de sexualité. Encore trop souvent, on oublie que les personnes handicapées ont aussi une vie affective et une sexualité. Ainsi, par exemple, dans les institutions, on a encore souvent trop peu de respect pour cet aspect de leur vie. Dans les écoles aussi, par exemple, il y a un grand manque d’informations et de formation à ce propos. Il faut que les choses changent. Les personnes handicapées doivent avoir droit à une éducation sexuelle et avoir une liberté de choix en ce qui concerne la contraception, la maternité et la stérilisation. La première étape est de faire de ce thème, qui éveille pour les personnes handicapées mêmes souvent encore de la honte, un sujet dont on puisse parler librement.
Greet van Gool a aussi mis l’accent sur la violence et les femmes handicapées. Le danger d’exploitation sexuelle chez les personnes handicapées est au moins 150% plus élevé que chez les personnes sans handicap du même sexe et d’un âge similaire. " C’est une constatation qui doit nous faire réagir. Aujourd’hui, j’ai entendu l’histoire d’une femme en chaise roulante qui était maltraitée par son mari. Elle s’est adressée à un centre pour femmes battues où elle a été rejetée car il n’était pas accessible aux utilisateurs de chaises roulantes. La seule option qu’elle avait encore était de retourner frapper à la porte de son mari. "
De tels exemples poignants ont abondé durant cette journée d’étude. Greet van Gool promet d’élaborer au cours des prochaines semaines des options concrètes de politique basées sur les conclusions d’aujourd’hui. Une option de politique certaine est de développer une étude sur les thèmes tels que la vie affective, la sexualité, les abus, la prévention de maladies sexuellement transmissibles chez les personnes handicapées. En effet, il n’existe que peu d’informations à ce sujet. Conjointement avec Laurette Onkelinx, Greet van Gool discutera de l’opportunité d’une telle étude et espère qu’elle pourra commencer avant la fin de la législature.