Grève suspendue à l'ancien atelier de la Ligue Braille -
Le Soir en Ligne, le 09/04/2002, 06 h 00 - Saint-Gilles L'entreprise bruxelloise de travail adapté (Ebta) rouvre ses portes
PATRICE LEPRINCE
Paralysé depuis le mois de février, l'ancien atelier protégé de la Ligue Braille (devenu ASBL autonome Ebta) a rouvert ses portes, lundi. Après la démission, la semaine dernière, du conseil d'administration de l'Entreprise bruxelloise de travail adapté, la Ligue Braille a voté les budgets nécessaires à la reprise des activités. En tout cas jusqu'au 12 juin prochain, date de l'assemblée générale de la Ligue Braille.
Depuis cette démission collective, plus personne n'était mandaté pour poursuivre les négociations avec nous, lance Adeline Robert, du front commun syndical. L'annonce, vendredi, du budget voté par la Ligue a permis de ramener un brin d'espoir pour la cinquantaine d'aveugles et malvoyants de l'Ebta. Un brin seulement. Il n'y a pas beaucoup de travail, poursuit la représentante du front commun. Il y en avait avant la grève, rétorque-t-on à la Ligue Braille.
Concernant les négociations, il faudra tout reprendre de zéro. Les syndicats envisagent de demander la nomination d'un administrateur judiciaire afin de reprendre au plus vite les discusions sur l'avenir de l'Ebta.
A la Ligue Braille, Piet Van Dionant confirme le vote du budget à l'attention de l'Ebta mais s'interroge quant au comportement de certains administrateurs de la Ligue. Plusieurs d'entre eux prétendaient que l'atelier était viable, affirme le porte-parole. Nous leur avons donc proposé de prendre leurs responsabilités en acceptant un poste au sein de l'Ebta. Ils ont refusé. N'est-ce pas remarquable ?
Adeline Robert voit, elle, une autre explication. Ils n'ont pas accepté, demandant de pouvoir réfléchir. Il est risqué de reprendre une ASBL qui ne dispose aujourd'hui d'aucuns fonds propres...·
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Paralysé depuis le mois de février, l'ancien atelier protégé de la Ligue Braille (devenu ASBL autonome Ebta) a rouvert ses portes, lundi. Après la démission, la semaine dernière, du conseil d'administration de l'Entreprise bruxelloise de travail adapté, la Ligue Braille a voté les budgets nécessaires à la reprise des activités. En tout cas jusqu'au 12 juin prochain, date de l'assemblée générale de la Ligue Braille.
Depuis cette démission collective, plus personne n'était mandaté pour poursuivre les négociations avec nous, lance Adeline Robert, du front commun syndical. L'annonce, vendredi, du budget voté par la Ligue a permis de ramener un brin d'espoir pour la cinquantaine d'aveugles et malvoyants de l'Ebta. Un brin seulement. Il n'y a pas beaucoup de travail, poursuit la représentante du front commun. Il y en avait avant la grève, rétorque-t-on à la Ligue Braille.
Concernant les négociations, il faudra tout reprendre de zéro. Les syndicats envisagent de demander la nomination d'un administrateur judiciaire afin de reprendre au plus vite les discusions sur l'avenir de l'Ebta.
A la Ligue Braille, Piet Van Dionant confirme le vote du budget à l'attention de l'Ebta mais s'interroge quant au comportement de certains administrateurs de la Ligue. Plusieurs d'entre eux prétendaient que l'atelier était viable, affirme le porte-parole. Nous leur avons donc proposé de prendre leurs responsabilités en acceptant un poste au sein de l'Ebta. Ils ont refusé. N'est-ce pas remarquable ?
Adeline Robert voit, elle, une autre explication. Ils n'ont pas accepté, demandant de pouvoir réfléchir. Il est risqué de reprendre une ASBL qui ne dispose aujourd'hui d'aucuns fonds propres...·
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