Outre, évidemment, le fait que les concurrents se trouvent à égalité sur les lignes de départ, cette façon de procèder permet de réunir tout un panel de sportifs lors d'une même compétition. L'intégration de tous est assurée, faisant fi des différences parfois énormes de handicaps.

Du côté de la Ligue Francophone, la natation est une des disciplines les plus pratiquées. Comme le tennis de table, elle brasse depuis plusieurs années un lot important de médailles et de récompenses. Les derniers Jeux Paralympiques d'Atlanta, avaient d'ailleurs gratifié notre pays de 7 médailles. Le liégeois Sébastien Xhrouet et la néerlandophone Sabrina Bellavia s'y sont particulièrement distingués. Le premier raflait deux médailles d'argent, la seconde, deux médailles de bronze. Le secret de leur réussite se révèle la conjugaison d'un entraînement individuel mais également la participation soutenue à de grandes rencontres internationales. Cependant à la source de leurs plus grandes victoires, il y a sans doute leur soucis d'intégration. Les plus grands noms de la natation pour handicapés s'entraînent tous au sein de clubs valides. Au contact des valides, la difficulté monte d'un cran, mais elle entraîne avec elle une motivation accrue. Sébastien Xhrouet, comme beaucoup, l'a compris depuis longtemps et n'hésite jamais à se mesurer à des valides, aux entraînements comme en compétition. C'est, avant tout, cela la natation, un sport que l'on peut aborder de différentes manières, en loisir ou en compétition. Avec, chaque fois, des résultats positifs, qu'ils se mesurent en seconde ou en bien être, en dépassement de soi ou en intégration.

Communiqué de la FSBH.