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Normes: Portes et châssis - Quincaillerie

Extrait du Guide d’aide à la conception d’un bâtiment accessible

Tout le monde n’est pas capable d’attraper et de manipuler un petit objet ou d’exercer un mouvement de rotation du poignet.
Les serrures et béquilles doivent être faciles à localiser, identifier, atteindre et utiliser d’une seule main ou avec le coude si la personne a les mains chargées.

GÉNÉRALITÉS DU PRODUIT :

  • Éviter les arêtes et angles vifs.

  • Matériau / texture : non glissant.

  • Couleur contrastée par rapport à la porte selon les normes de la fiche « signalétique ».

  • Béquille à 5 cm au minimum de la feuille de porte de manière à pouvoir glisser facilement la main entre la lisse et la feuille de porte.

  • Rappel : résistance de la porte comprise entre 3 kg et 5 kg maximum. Le type de quincaillerie aura une influence sur la résistance de la porte.

LES BÉQUILLES DE PORTES MANUELLES BATTANTES :

• Béquilles en U ou en J : elles permettent une meilleure préhension et permettent d’exercer une force avec plus d’aisance et elles sont actionnables le poing fermé. En effet, les personnes tétraplégiques ne sont plus capables d’une manipulation fine à l’aide des doigts. Les béquilles que l’on peut manœuvrer en « laissant tomber la main » sont celles qui conviennent le mieux.

- Diamètre de la béquille : entre 2 et 3 cm
- Hauteur : la béquille doit se situer à 90 cm du sol

  • Lisse verticale :

    - Diamètre : entre 3 et 5 cm
    - Hauteur : au moins une partie de la lisse doit 
    être préhensible à 90 cm du sol

  • Lisse horizontale : à placer sur la porte côté poussant, de manière à permettre à la personne de tirer la porte derrière elle (cf. croquis ci-dessous). En effet, dans les espaces restreints, cette lisse horizontale permet de simplifier les manœuvres.

    - Hauteur : 90 cm
    - Diamètre : entre 3 et 5 cm
    - Longueur lisse : min. 60 cm et elle doit être 
    placée côté poignée.

    - Cette lisse est obligatoire sur les portes de toilettes adaptées (côté intérieur).

À ÉVITER :

Les poignées « boule », les poignées « bouton », les poignées « papillon » ou les poignées en « T ».

- Il est difficile de tourner la poignée et en même temps de la tirer.

- Les personnes ayant des problèmes moteurs ont du mal à manipuler des boutons à tourner.

- Les enfants éprouvent également des difficultés à attraper quelque chose en hauteur avec leurs petites mains et à exercer un mouvement de rotation en même temps.

Les poignées «bâteau» encastrées (souvent utilisées sur des portes coulissantes) sont difficilement préhensibles (surface de prise limitée) ; ces poignées nécessitent une manipulation fine.

LES POIGNÉES DE PORTES MANUELLES COULISSANTES :

Attention : les poignées appliquées sur les feuilles de portes coulissantes ne permettront pas d’ouvrir les portes entièrement ; il faudra en tenir compte pour obtenir le libre passage suffisant.

LES BOUTONS DE CONDAMNATION :

• Attention : les boutons de condamnation représentent une certaine « complication » pour les personnes âgées, les enfants et les personnes ayant des difficultés de compréhension.

• S’il y a lieu d’en prévoir malgré tout, les boutons de condamnation doivent privilégier la préhension globale (actionnables le poing fermé). Étant donné la difficulté d’actionner une clé pour certaines personnes, il est donc conseillé de prévoir un verrou au lieu d’une clé.

Hauteur du bouton de condamnation : attention de ne pas le placer trop près de la béquille, de manière à ne pas être gêné lors de la manipulation poing fermé.

• Pour des questions de sécurité, le dispositif doit être déverrouillable depuis l’extérieur (en cas de malaise par exemple). Ceci est une obligation légale sur les portes des toilettes.

• Le code couleur « ouvert/fermé » doit être visible depuis l’extérieur.

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