Paris est en manque de logements adaptés pour les personnes handicapées.
Seulement 16 logements sont prévus et pas un de plus.
Ces logements adaptés sont situés dans la XVIIIème arrondissement, rue Etex ainsi que dans le Xème arrondissement de Paris. Conçus comme les services d’aide à la vie journalière en Belgique, ces petits logements souvent des studios ou des deux pièces ont : petits jardins privés, parquet, télécommande pour actionner l’ouverture des portes, volets et interrupteurs. Mais voilà, à part ces 16 locataires chanceux, les autres personnes handicapées de Paris doivent se contenter d’appartement au rez-de-chaussée sans adaptations particulières ou d’appartement avec un ascenseur assez large pour laisser entrer leur chaise.
Devant cette galère quotidienne et l'absence de prise de conscience des bailleurs sociaux, Pénélope Komites, l'adjointe chargée des personnes handicapées à la mairie de Paris, a décidé de mettre les bouchées doubles cette année, dans le cadre de l'Année européenne des personnes handicapées.
En effet, elle compte obliger les bailleurs sociaux à recenser les appartements situés au rez-de-chaussée et à revoir leur politique d'attribution, sensibiliser les propriétaires et les promoteurs aux aménagements réalisables sans pour autant engager plus de frais sont quelques-uns des points abordés au cours d'une conférence de presse.
Des associations comme Habitat-Handicap ont déjà élaboré un cahier des charges qu'ils transmettent aux entreprises et aux architectes au cours de la construction.
Seul problème : les lacunes dans la législation française qui oblige, dans le cadre de constructions neuves, les promoteurs à rendre les immeubles accessibles, mais ne prévoit rien pour l'habitat ancien ou pour les réhabilitations.
En attendant que les députés se penchent sur cette loi au mois dejuin, l'adjointe au maire de Paris envisage d'agrandir le parc d'appartements aménagés dans la capitale. L'idéal serait de voir, à terme, des logements sur le modèle de ceux de la rue Etex dans chaque arrondissement. Le XIX e est le prochain sur la liste.
En ce qui concerne la Belgique, des logements adaptés avec services d’aide à la vie journalière existent à Bruxelles, en Flandres et en Wallonie. Des nouveaux sites de logements sont en construction. Pour tous renseignement, vous pouvez contacter :
ANLH asbl
Rue de la Fleur d’Oranger 1 bte 213
1150 Bruxelles
02/772.18.95
Devant cette galère quotidienne et l'absence de prise de conscience des bailleurs sociaux, Pénélope Komites, l'adjointe chargée des personnes handicapées à la mairie de Paris, a décidé de mettre les bouchées doubles cette année, dans le cadre de l'Année européenne des personnes handicapées.
En effet, elle compte obliger les bailleurs sociaux à recenser les appartements situés au rez-de-chaussée et à revoir leur politique d'attribution, sensibiliser les propriétaires et les promoteurs aux aménagements réalisables sans pour autant engager plus de frais sont quelques-uns des points abordés au cours d'une conférence de presse.
Des associations comme Habitat-Handicap ont déjà élaboré un cahier des charges qu'ils transmettent aux entreprises et aux architectes au cours de la construction.
Seul problème : les lacunes dans la législation française qui oblige, dans le cadre de constructions neuves, les promoteurs à rendre les immeubles accessibles, mais ne prévoit rien pour l'habitat ancien ou pour les réhabilitations.
En attendant que les députés se penchent sur cette loi au mois dejuin, l'adjointe au maire de Paris envisage d'agrandir le parc d'appartements aménagés dans la capitale. L'idéal serait de voir, à terme, des logements sur le modèle de ceux de la rue Etex dans chaque arrondissement. Le XIX e est le prochain sur la liste.
En ce qui concerne la Belgique, des logements adaptés avec services d’aide à la vie journalière existent à Bruxelles, en Flandres et en Wallonie. Des nouveaux sites de logements sont en construction. Pour tous renseignement, vous pouvez contacter :
ANLH asbl
Rue de la Fleur d’Oranger 1 bte 213
1150 Bruxelles
02/772.18.95