Position du CDH sur le budget d’assistance personnelle pour les personnes handicapées.
Dans ce cadre, nous pensons que mettre en œuvre le système du budget d’assistance personnalisé peut être une des réponses des besoins de la personne même si nous savons qu’elle ne peut être universelle
2004-04-25
Les besoins des personnes handicapées dans notre société sont multiples, c’est la raison pour laquelle nous pensons que les réponses à apporter doivent d’être également multiples afin de tenir compte de chaque individu et du parcours de vie dans le quel celui-ci a évolué.
Pour le CDH, il s’avère indispensable de respecter trois principes pour mener une politique cohérente dans le cadre de l’intégration des personnes handicapées.
1. l’Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH) a pour vocation de prendre en charge une partie significative de l’aide à dispenser à la personne en vue de son intégration optimale. Ce principe de base introduit la notion de transversalité, les aides pouvant avoir un rapport direct avec des domaines aussi variés que : l’emploi, le transport, l’hébergement, l’aménagement,…..
2. le soutien à la vie associative doit être renforcé et pour ce faire, les moyens suffisants doivent être reconnus. Remettre la personne au centre des préoccupations, comme le préconise le CDH, suppose les personnes handicapées « actrices » de leur propre devenir, sans que des structures d’accueil ne soient continuellement créées à leur égard. La vie associative doit être un ferment de solidarité à leur service.
3. Les politiques doivent être adaptées en permanence à l’âge et au handicap des personnes afin de favoriser leur intégration optimale.
Par rapport aux grands objectifs définis ci-avant, différentes pistes peuvent être élaborées..
En effet ,dans l’épreuve que peut représenter le handicap d’un membre de la famille, les proches de cette personne sont encore trop souvent abandonnés à eux mêmes. Ils se trouvent seuls face à leurs questions et leurs craintes.
Ils doivent, par exemple, trouver leur route dans le monde de la médecine spécialisée.
Et le monde médical ne répond pas toujours à l’ensemble des problèmes posés par la vie quotidienne avec une personne handicapée.
De même, il n’est pas facile de trouver un lieu de vie propice, un travail, ou simplement un matériel médical permettant d’aider à vivre mieux son handicap.
C’est pourquoi, pour le CDH, la question de la liberté de choix individuel qu’exercent les personnes handicapées tout au long de leur vie est évidemment centrale.
Il est en effet indispensable de rendre la personne handicapée actrice de la société.
Dans ce cadre, nous pensons que mettre en œuvre le système du budget d’assistance personnalisé peut être une des réponses des besoins de la personne même si nous savons qu’elle ne peut être universelle
Ce système rend la personne handicapée gestionnaire de son projet de vie, et des moyens qui lui permettent de le réaliser. Néanmoins, la mise en œuvre d’un tel système ne peut être envisagée que de pair avec un renforcement des services d’aide et de soins à domicile qui font encore parfois défaut aujourd’hui dans certains cas.
Les besoins des personnes handicapées dans notre société sont multiples, c’est la raison pour laquelle nous pensons que les réponses à apporter doivent d’être également multiples afin de tenir compte de chaque individu et du parcours de vie dans le quel celui-ci a évolué.
Pour le CDH, il s’avère indispensable de respecter trois principes pour mener une politique cohérente dans le cadre de l’intégration des personnes handicapées.
1. l’Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH) a pour vocation de prendre en charge une partie significative de l’aide à dispenser à la personne en vue de son intégration optimale. Ce principe de base introduit la notion de transversalité, les aides pouvant avoir un rapport direct avec des domaines aussi variés que : l’emploi, le transport, l’hébergement, l’aménagement,…..
2. le soutien à la vie associative doit être renforcé et pour ce faire, les moyens suffisants doivent être reconnus. Remettre la personne au centre des préoccupations, comme le préconise le CDH, suppose les personnes handicapées « actrices » de leur propre devenir, sans que des structures d’accueil ne soient continuellement créées à leur égard. La vie associative doit être un ferment de solidarité à leur service.
3. Les politiques doivent être adaptées en permanence à l’âge et au handicap des personnes afin de favoriser leur intégration optimale.
Par rapport aux grands objectifs définis ci-avant, différentes pistes peuvent être élaborées..
En effet ,dans l’épreuve que peut représenter le handicap d’un membre de la famille, les proches de cette personne sont encore trop souvent abandonnés à eux mêmes. Ils se trouvent seuls face à leurs questions et leurs craintes.
Ils doivent, par exemple, trouver leur route dans le monde de la médecine spécialisée.
Et le monde médical ne répond pas toujours à l’ensemble des problèmes posés par la vie quotidienne avec une personne handicapée.
De même, il n’est pas facile de trouver un lieu de vie propice, un travail, ou simplement un matériel médical permettant d’aider à vivre mieux son handicap.
C’est pourquoi, pour le CDH, la question de la liberté de choix individuel qu’exercent les personnes handicapées tout au long de leur vie est évidemment centrale.
Il est en effet indispensable de rendre la personne handicapée actrice de la société.
Dans ce cadre, nous pensons que mettre en œuvre le système du budget d’assistance personnalisé peut être une des réponses des besoins de la personne même si nous savons qu’elle ne peut être universelle
Ce système rend la personne handicapée gestionnaire de son projet de vie, et des moyens qui lui permettent de le réaliser. Néanmoins, la mise en œuvre d’un tel système ne peut être envisagée que de pair avec un renforcement des services d’aide et de soins à domicile qui font encore parfois défaut aujourd’hui dans certains cas.