Sclérose en plaques : une étude des fonctions cognitives sur 10 ans.
Pia Amato et al , un chercheur et ses associés ont cherché à mesurer l'évolution des fonctions cognitive de 45 patients atteints de sclérose en plaques. Ces patients ont été suivis pendant 10 ans.
Une première série de tests neuropsychologiques a été réalisée au début du suivi puis à 4 ans et 10 ans.
Lorsqu'un trouble cognitif (mémoire verbale, raisonnement abstrait, fluence verbale) était détecté au premier et au deuxième examen, il ont observés que le diagnostic restait confirmé à la fin de la période de dix ans.
Leurs travaux sont publiés dans Archives of Neurology d'octobre 2001 et présentent différentes observations intéressantes.
.
Les auteurs ont pu observer l'apparition d'autres altérations notamment dans la mémoire spatiale à court terme ou dans l'attention.
Peu de patients exempts de troubles cognitifs au début de l'étude le sont encore après 10 ans (20/37). L'augmentation du nombre de cas de troubles cognitifs est marquée : au cours des 10 ans du suivi, le pourcentage passe de 18 % à 56 %.
Concernant les critères indicateurs du déclin cognitif, un âge avancé, un handicap physique et une évolution progressive de la maladie ont été les trois principaux facteurs identifiés par les auteurs.
On peut aussi noter que les handicaps physiques liés à la maladie ne sont pas l'élément qui limite le patient dans ces activités professionnelles. Le plus souvent, les troubles cognitifs rencontrés et leurs conséquences sont le réel facteur limitant pour les patients.
Source : Arch Neurol 2001
DATE DE PARUTION DANS LE MENSUEL AUTONOMIA : OCTOBRE 01
Lorsqu'un trouble cognitif (mémoire verbale, raisonnement abstrait, fluence verbale) était détecté au premier et au deuxième examen, il ont observés que le diagnostic restait confirmé à la fin de la période de dix ans.
Leurs travaux sont publiés dans Archives of Neurology d'octobre 2001 et présentent différentes observations intéressantes.
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Les auteurs ont pu observer l'apparition d'autres altérations notamment dans la mémoire spatiale à court terme ou dans l'attention.
Peu de patients exempts de troubles cognitifs au début de l'étude le sont encore après 10 ans (20/37). L'augmentation du nombre de cas de troubles cognitifs est marquée : au cours des 10 ans du suivi, le pourcentage passe de 18 % à 56 %.
Concernant les critères indicateurs du déclin cognitif, un âge avancé, un handicap physique et une évolution progressive de la maladie ont été les trois principaux facteurs identifiés par les auteurs.
On peut aussi noter que les handicaps physiques liés à la maladie ne sont pas l'élément qui limite le patient dans ces activités professionnelles. Le plus souvent, les troubles cognitifs rencontrés et leurs conséquences sont le réel facteur limitant pour les patients.
Source : Arch Neurol 2001
DATE DE PARUTION DANS LE MENSUEL AUTONOMIA : OCTOBRE 01