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Tam-tam des lecteurs

L'inquiétude m'amène à vous adresser quelques mots.

Handicapé depuis l'enfance (polio, membres inférieurs), j'ai pu mener une vie quasi normale (études universitaires, vie professionnelle) grâce à l'automobile. A l'heure actuelle je suis juriste d'entreprise dans une grande compagnie d'assurance belge et je me rend chaque jour au travail dans ma voiture. Sans cette dernière, je serai inactif et à cahrge de la société.
J'observe les mouvements écologistes et le gouvernement dans leur réflexion face aux impératifs de mobilité et face à la problématique des pics d'ozone.
Je ne nie pas la nécessité d'une action. Mais j'ai le sentiment que l'état de nécessité d'usage de la voiture dans lequel se trouvent de nombreux handicapés âgés ou non n'est absolument pas reconnus par nos responsables. Les piétonniers se multiplient et constituent autant de zones devenues inaccessibles pour les non valides. Alors que les taxes "autos" sont supprimées pour ces ! non valides, on envisage d'augmenter les taxes sur le carburant, ce qui reviendrait à reprendre d'une main ce que l'on donné d'une autre. Les aires de stationnement "handicapés" sont squattées par des égoïstes non sanctionnés le plus souvent (faute de personnel policier). On envisage des dimanches ou même des journées sans voiture, ce qui condamnerait le handicapé à l'immobilité.

Cela est inquiétant et j'espère qu'il se trouvera des voix pour nous rappeler nous les handicapés au bon souvenir de nos autorités. Je puis être une de ces voix.

Bien à vous,