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Une politique d'activation efficace pour les personnes handicapées

Les projets de la secrétaire d'Etat aux familles et aux personnes handicapées sont dévoilés

Pour améliorer l'emploi des personnes handicapées, il est essentiel d'améliorer les aspects généraux comme l'accessibilité, la mobilité, les formations,... La Belgique est mauvaise élève car seuls 17% des personnes handicapées ont un emploi; Cependant, il faut savoir que ce chiffre de 17% ne reflète pas tout à fait la réalité puisque tous les handicaps ne sont pas forcément ni repris ni connu car un handicap reconnu en Belgique ne l'est peut être pas dans tous les pays européens.

Quelles sont les 2 mesures envisagées par le cabinet de la Secrétaire d'Etat?

La mesure phare est de nature fiscale et devrait être réfléchie avec les ministres Van den Bossche (Emploi - SP.A) et Demotte (Affaires sociales - PS). Il s'agirait d'augmenter l'abattement fiscal des revenus professionnels des personnes handicapées : cet abattement est pour le moment de 10 % mais Gisèle Mandaila souhaite le rendre progressif (100 % en-dessous de 2.400 euros, 75% entre 2.400 et 4.800, etc.). Un dispositif qui aura pour effet d'augmenter le différentiel entre travail et allocations, même pour les personnes à faible activité – qui pourraient cumuler, bien plus qu'actuellement, revenus professionnels et allocations de remplacement de revenu (ARR).
Cette proposition d'un coût de +-10 millions d'euros devrait prochainement être présentée au Conseil supérieur national de la personne handicapée.

Une autre proposition auxquelle réfléchit le cabinet Mandaila consisterait à demander aux entreprises d'engager une proportion déterminée de personnes handicapées (4 % par exemple). Celles qui seraient au-dessus se verraient récompensées par une prime, les autres pénalisées par une taxe compensatoire (ou de solidarité).