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Les solutions du cinéma pour les utilisateurs en situation de handicap

Le sous-titrage améliore l'accessibilité pour les personnes avec troubles auditifs, mais a également pour les personnes dont la langue maternelle n'est pas celle proposée.

Si les films muets étaient accompagnés de cartes de titres pour transmettre l'intrigue, c'est dans les années 1920 que la nécessité de sous-titrage est devenue évidente avec la distribution internationale des programmes. Toutefois, ce n'est qu'à partir des années 1970 que l'audiodescription a été utilisée pour aider les personnes en situation de handicap à comprendre les programmes, couvrant non seulement les dialogues, mais aussi les sons importants, la musique et d'autres éléments audio. Cette évolution a considérablement impacté l'industrie cinématographique, élargissant le public et rendant le cinéma plus accessible aux personnes en situation de handicap.

Parallèlement, l'audiotranscription s'est révélée cruciale pour l'accessibilité cinématographique des malentendants, transcendant les barrières linguistiques et offrant une expérience enrichissante en transcrivant les dialogues et en fournissant des informations supplémentaires sur la musique, les effets sonores et le ton de la voix des acteurs.

Le sous-titrage, depuis ses débuts modestes avec des textes imprimés, a connu des avancées significatives avec l'audiodescription fermée, la vidéo numérique et le streaming en ligne. Bien que des progrès aient été réalisés, des défis subsistent, notamment des erreurs dans les sous-titres générés automatiquement. Cependant, des innovations futures, telles que la réalité augmentée et l'intelligence artificielle, visent à améliorer davantage l'accessibilité, offrant une expérience cinématographique plus immersive et personnalisable. Ces avancées promettent un avenir où chacun, indépendamment de sa capacité auditive, pourra pleinement apprécier le cinéma.

Source : ici.