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Election 2024, programme DéFI : Mobilité

Lutter contre la haine, l’homophobie, les LGBTphobies et tous les types de discrimination - Faire de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite un véritable réflexe

Axe 2 : Faire de la laïcité politique la clef de la citoyenneté et du vivre-ensemble

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.»
 
Ces premiers mots de la Déclaration Universelle des Droits Humains sont le socle sur lequel DéFI construit sa vision du vivre-ensemble. Peu importent notre nom, notre langue, nos origines, notre genre ou notre reli- gion, peu importe d’où nous venons et où nous allons, nous sommes égaux, jouissons des mêmes droits et des mêmes devoirs.

Dès lors, nul ne peut être victime de discrimination, quel que soit le motif évoqué, et de la part de qui que ce soit, individu, association, institution ou autorité.

L’État, en premier lieu, doit être le garant de cette égalité. Il doit dès lors respecter la plus grande neutralité dans son organisation, et la plus grande impartialité dans ses décisions et ses relations aux citoyens, sans se soumettre aux règles d’une religion ou d’une autre. C’est cela que DéFI nomme la laïcité politique, ou laïcité de l’État.

La laïcité politique est la garantie de l’indépendance de l’État parce que l’État ne fonde pas son autorité ni sur la religion, ni sur un système de pensée. À chaque fois que l’État privilégie une idéologie ou une religion unique au détriment du pluralisme des convictions, la démocratie est menacée. La laïcité politique est la condition de l’État protecteur des libertés.

La laïcité de l’État garantit à chaque citoyen les conditions de son autonomie, la liberté d’opérer ses choix de vie en conformité avec ses convictions les plus personnelles. En conséquence, pour les questions éthiques, les lois progressistes doivent garantir cette liberté de choix. Cette protection de la loi est fondamentale pour celle ou celui qui en bénéficie. La loi n’impose donc à personne un comportement face à la vie ou à la mort, mais elle rend effective la liberté de conscience.

La laïcité politique impose la séparation des Eglises et de l’Etat, et proclame la primauté de la loi civile sur la loi religieuse. La laïcité politique, seule, protège toutes les convictions religieuses, politiques ou philosophiques en faisant en sorte qu’aucune d’elle ne s’impose aux autres. Elle dresse le cadre d’une neutralité qui garantit l’égal traitement de toutes et tous.

Enfin, la laïcité de l’État, c’est refuser la loi du plus fort. Il ne peut y avoir de liberté réelle sans devoir de responsabilité à l’égard de la société. Ainsi, exercer sa liberté au détriment de celle des autres n’est en définitive que la négation de la liberté.

Les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui découlent de la laïcité de l’État fondent la citoyenneté, c’est-à-dire la capa- cité de chaque femme, de chaque homme, à être décideur non seulement de son destin personnel, mais aussi du destin collectif.

C’est en cela que cette laïcité politique est, pour nous, la clef du vivre-ensemble et de la citoyenneté : elle offre les racines de l’égalité de traitement, d’une approche universaliste de la lutte contre le racisme et les discriminations, en ce compris vis- à-vis des femmes, dont les droits doivent faire l’objet d’une attention spécifique.

Ainsi, la laïcité politique est-elle, pour nous, une déclaration d’universalisme : le statut d’auteur ou de victime de racisme, d’antisémitisme, de xénophobie ou de toute forme de discriminations n’est pas déterminé en fonction de sa couleur de peau, de sa religion ou de son origine. Rien n’excuse ou ne peut diminuer la gravité d’un acte raciste. On ne peut excuser un acte raciste parce que son auteur serait lui- même victime de racisme. Il n’est par ail- leurs pas question d’établir une hiérarchie entre les victimes. Peu importe qui souffre le plus entre les noirs, les juifs, les arabes, les gays…, l’important est d’apporter des réponses concrètes et adaptées à cha- cune de ces souffrances. Chaque victime est une victime de trop. Elle doit être sou- tenue, son auteur poursuivi et ses causes combattues. Dès lors, il est essentiel d’éta- blir un bon diagnostic, sans complaisance, sans fermer les yeux sur ses causes, afin de proposer les bons remèdes.
 
A l’heure où d’autres flattent le populisme ou le repli, DéFI défendra inlassablement cet idéal de société.
 

Lutter contre la haine, l’homophobie, les LGBTphobies et tous les types de discrimination

 
Faire de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite un véritable réflexe
 
Les différentes politiques d’inclusion des personnes handicapées ne pourront être menées de façon efficace que si et seulement si les pouvoirs publics assurent la mise en œuvre du prérequis indispensable permettant l’autonomie de tous, à savoir l’accessibilité. C’est aussi le sens de la Convention des Nations Unies pour le droit des personnes handicapées du 30 mars 2007 ratifiée par la Belgique le 2 juillet 2009.
 
La liberté de circulation est un droit fondamental. Cela signifie que chacun a le droit de circuler en toute sécurité. La société rêvée par DéFI est une société dans laquelle les personnes dites normales et les personnes porteuses de handicap évoluent ensemble et pas suivant des chemins parallèles.

Or, lorsque les lieux publics et leurs aménagements ne sont pas réfléchis et adaptés à l’usage de tous, les personnes à mobilité réduite n’ont pas la possibilité de participer pleinement à la vie en société. Trop souvent, elles parlent de la mobilité comme d’un rêve plutôt que comme une réalité.
 
La législation actuelle relative à l’accessibilité du bâti ne vise que les bâtiments nouveaux ou devant faire l’objet de rénovations importantes. Il apparaît, en outre et par exemple, que seuls 10% des bâtiments scolaires sont accessibles aux personnes en situation de handicap.
 
Les personnes porteuses de handicap physique, sensoriel ou intellectuel ne sont pas les seules concernées. À l’un ou l’autre moment de notre vie, de manière ponctuelle ou permanente, nous serons tous une personne à mobilité réduite.
 
Plus largement, l’accessibilité est une matière transversale qui doit être prise en compte à divers niveaux de pouvoirs et dans de nombreuses matières : la mobilité, bien sûr, mais aussi l’information et la communication, la culture, la formation, les élections, les espaces publics et les espaces verts, les logements… Pour DéFI, la question de l’accessibilité doit devenir un automatisme dans le développement de toute politique. L’accessibilité doit être vue comme une chaîne où chaque maillon a toute son importance. Par conséquent, DéFI prône pour tous les niveaux de pouvoir d’améliorer l’accessibilité en faveur des personnes à mobilité ré- duite et plus généralement pour toutes les personnes en situation de handicap. Cette obligation s’appliquera notamment par l’élaboration d’un plan d’investissement visant à l’adaptation de l’accès aux bâtiments et aux transports publics.
 
DéFI s’engage à : faire de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite un véritable réflexe, dans tous les domaines de l’action publique

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