La pratique d'activités sportives ou culturelles par les enfants en situation de handicap est entravée par divers obstacles tels que le manque d'équipements, l'absence de transports adaptés, les préjugés et les craintes. Selon le rapport du Défenseur des enfants et de la Défenseure des droits, la participation des enfants bénéficiaires de l'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) aux centres de loisirs est insignifiante, représentant seulement 0,28 %. Bien que 19 % à 22 % soient accueillis dans des activités périscolaires ou pendant les vacances, ces chiffres restent en deçà des souhaits de 58 % à 63 % des parents.

Les enfants en situation de handicap mentionnent également l'exclusion due à des aires de jeux inadaptées. Le rapport souligne l'importance des activités récréatives pour le développement de l'enfant, appelant à des mesures appropriées pour garantir le droit de tous à ces expériences. Les recommandations incluent la garantie de l'effectivité des heures d'enseignement sportif, le renforcement de l'accès aux activités individuelles en milieu ordinaire, le financement public pour les activités artistiques en milieu hospitalier, et le renforcement de la formation des professionnels pour mieux reconnaître les bienfaits de ces pratiques pour tous.

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