Le bien-être sur le lieu de travail ne se conçoit plus sans diversité, ni inclusion. Par diversité, on l'entend par le genre, l'âge, la nationalité, la santé... En ce qui concerne l'inclusion, il y a deux dimensions selon Sofie Vandenbroeck, responsable du département recherche chez Idewe : "L'appartenance à l'équipe et au groupe... Et le sentiment d'y être soi-même." Mais mesurer une telle donnée est une entreprise subjective ? "Oui, c'est subjectif, comme l'est le stress au travail, mais cela n'empêche pas de chercher à l'évaluer" ajoute Sofie Vandenbroeck. Et donc, Idewe, en collaboration avec la KU Leuven, a interrogé un panel de 1.342 employés et cadres. Les premiers résultats qui en ressortent confirment que 41% des interrogés estiment que le niveau d'inclusion sur leur lieu de travail est faible, ou au mieux modéré. Les travailleurs appartenant à une minorité ethnique sont proportionnellement plus nombreux à juger le taux d'inclusion modéré ou faible (environ 57%) tandis que les personnes en situation de handicap représentent 64% à faire le même constat.