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Rédiger un testament : quoi faire en cas de handicap ?

Assurer le respect de ses volontés post-mortem s'accomplit par la rédaction d'un testament. Cependant, comment procéder lorsque quelqu'un, en raison d'un handicap tel que la cécité, la surdité, le mutisme, ou l'incapacité à écrire ?

La rédaction d'un testament permet de faire respecter ses dernières volontés après le décès, mais pour les personnes non-voyantes, sourdes, muettes, ou incapables d'écrire, des défis spécifiques se posent. Trois types de testaments sont valides : olographe (est entièrement écrit de la main du testateur, signé et daté par lui), devant témoins, et notarié (Fait par un notaire, devant notaire). Pour les non-voyants, l'olographe est exclu, mais les options du testament devant témoins et notarié demeurent accessibles, même sans capacité de signer. Des adaptations sont prévues, comme la lecture intégrale du testament devant témoins en présence de la personne non-voyante. Les personnes déficientes visuelles et personnes muettes, écrivant peuvent choisir entre l'olographe, devant témoins, et notarié, avec des ajustements comme l'auto-lecture dans le cas du testament notarié. Les personnes incapables d'écrire peuvent opter pour le testament devant témoins ou notarié, avec des mesures comme la signature par une tierce personne en présence des témoins.

Source : ici.