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Une enquête sur le transport des PMR.

L’ACIH et la Mutualité Chrétienne publient les résultats d’une enquête concernant le transport des personnes à mobilité réduite.

Au total, via cette enquête, pas moins de 350 personnes ont évalué les moyens de locomotion mis à leur disposition tant par les pouvoirs publics, que par le réseau associatif et le secteur privé commercial. 350: un nombre d’enquêtes valablement et suffisamment complétées qui n’est peut-être pas représentatif de l’ensemble des personnes moins valides de notre pays mais qui est tout de même assez significatif que pour en tirer quelques conclusions. C’est ce que l’AAM et l’ACIH se sont attardés à faire…
En effet, à l’heure où certains préconisent d’utiliser au mieux et le plus régulièrement possible les transports en commun afin d’éviter les problèmes liés au trafic, de désengorger les villes et de limiter les nuisances environnementales, d’autres, aujourd’hui, au XXIe siècle, se voient encore presque privés de leur utilisation… Simplement parce qu’utiliser ces transports en commun reste aujourd’hui trop compliqué… Combien de quais de gare sont équipés d’une rampe d’accès ? Combien de bus, de trams et de trains sont accessibles aux personnes se déplaçant en tribune, avec une voiturette (ou même avec une poussette pour enfants, d’ailleurs) ? On ne peut nier la bonne volonté des chauffeurs et des chefs de gare, toujours prêts à aider, mais comment acquiert-on l’autonomie de cette façon ?

L’enquête révèle que le moyen de transport le plus fréquemment utilisé par les personnes à mobilité réduite reste la voiture particulière d’un ami, d’un membre de la famille ou d’un bénévole. Ensuite viennent les transports en commun traditionnels (bus, train et métro) et la voiture personnelle. Enfin seulement arrivent les bus adaptés tels que le TEC 105, ou le bus de la STIB et les taxis commerciaux adaptés.
Pourquoi ces derniers modes de transport restent-ils si peu utilisés alors qu’ils sont spécifiquement mis sur pied pour la personne à mobilité réduite ? Les constats sont nombreux et ne demandent qu’à disparaître…

Source : En Marche - Magali Roman